Entre le moment où une fille a ses premières règles (vers l’âge de 12 ans) et celui où elle entre en ménopause (vers l’âge de 51 ans), elle aura environ 400 cycles menstruels. C’est-à-dire que pendant les années de fertilité, elles auront leurs règles 400 fois en moyenne. Ce déroulement biologique naturel n’est pas chose aisée à vivre pour les femmes. Ici, on vous parle de la dysménorrhée : les règles douloureuses.
Ce qu’il faut savoir sur la dysménorrhée
Ce qui, pour certain, est quelque chose d’anecdotique, une situation qui survient chaque mois sans autre complication, pour d’autres s’accompagne de douleurs. Sur le site Règles Douloureuses , vous aurez plus de détails sur les dispositions à prendre en cas de dysménorrhée.
Cette douleur associée aux menstruations peut être primaire ou secondaire. Dans les douleurs primaires, il n’y a pas de preuve de maladie organique pelvienne. Pendant les menstruations, le corps produit des substances appelées prostaglandines qui déclenchent des contractions de l’utérus. Ce processus permet d’expulser la couche fonctionnelle de l’endomètre en l’absence de grossesse et ce sont elles qui sont à l’origine des douleurs (plus elles sont libérées, plus les douleurs sont importantes).
On parle de dysménorrhée secondaire lorsque la douleur est causée par une maladie pelvienne organique. Elle touche environ 40 à 60 % des femmes et chez 10 % d’entre elles, les afflictions sont invalidantes. « Le type de douleur est spasmodique, irradiant vers la partie antérieure des cuisses, avec un maximum le premier jour et une durée d’un à deux jours ».
En outre, chez la moitié des patientes, les douleurs menstruelles s’accompagnent d’autres pathologies. Les plus courants sont les nausées, les vomissements, la fatigue générale, la nervosité, les vertiges, les diarrhées, les maux de dos, les maux de tête et même la lipothymie.
Quels sont les signes avant-coureurs indiquant que la douleur n’est pas normale ?
Certains signes peuvent nous alerter sur une dysménorrhée secondaire, qui peut être causée soit par un stérilet, soit par un autre problème gynécologique. Parmi les plus courantes, citons l’endométriose, les kystes ovariens, les maladies inflammatoires pelviennes, les tumeurs bénignes (polypes et myomes), les adhérences intra-abdominales.
Les indicateurs d’un problème sous-jacent seraient :
- quand la douleur s’aggrave soudainement,
- femme de plus de 25 ans présentant des douleurs sévères pour la première fois,
- fièvre pendant les périodes de douleur,
- avoir des douleurs même lorsque vous n’avez pas vos règles.
Entre autres, la douleur commence à interférer avec la vie quotidienne, ne s’améliore pas avec les traitements habituels et nous empêche d’accomplir nos tâches quotidiennes.
Alors, comment traiter les douleurs menstruelles ? En cas de dysménorrhée, les femmes peuvent appliquer certaines mesures pour atténuer la douleur et au pire consulter un médecin.